Cloud computing, public, privé, et sous d’autres déclinaisons encore. Vous en entendez parler à toutes les sauces. Mais c’est quoi vraiment ? A quoi ça sert ? Pourquoi c’est important en 2018 ? Réponses dans ce guide rédigé pour être accessible à tous.
Même à toi Jean Cloud.
Sommaire
1.1 Définition
Le cloud computing est la mise à disposition d’une large offre de logiciels, de stockage, mais aussi de puissance de calcul, via Internet, et à la demande.
Une définition plus complète, proposée par l’AIS, l’Association des Systèmes d’Information:
Le cloud est un modèle de déploiement informatique, basé sur la virtualisation, où les ressources, en termes d’infrastructures, d’applications et de données, sont déployées à travers Internet en tant que service distribué par un ou plusieurs fournisseurs de services. Ces services sont scalables à la demande, et peuvent être tarifés sur la base de leur utilisation effective.
Virtualisation: technologie qui consiste à paramétrer plusieurs serveurs virtuels sur une même machine physique.
Scalable: synonyme d’évolutif ou extensible.
Vous utilisez très certainement déjà des services cloud, si vous avez une boite mail de type Gmail, ou si vous sauvegardez des fichiers divers via Dropbox par exemple.
Origine du terme « Cloud »
Le terme cloud tire son origine des schémas réseaux réalisés dans les services informatiques, dans lesquels Internet est souvent representé par un nuage:
Ne prenez pas peur si vous ne comprenez pas ce schéma. Il représente simplement une entreprise répartie sur 3 bâtiments connectés entre eux, qui possèdent chacun différents équipements informatiques, accédant à Internet via un accès commun aux 3 bâtiments.
Ce qui nous intéresse de toutes façons ici, c’est que le cloud computing, comme nous l’avons dit plus haut, tire son nom de ce type de schémas, où Internet est représenté par un nuage.
1.2 Les différentes offres cloud: IaaS, PaaS, SaaS
Pour entrer un peu plus dans le sujet, il est intéressant d’aborder les 3 grands types d’offre de service cloud.
La partie aaS est la plus simple, car elle signifie « as a Service », ou « en tant que service » en français.
- IaaS: Infrastructure as a Service
- PaaS: Plateforme as a Service
- SaaS: Software as a Service
De manière générale, la différence entre les 3 est liée au niveau de contrôle et de responsabilité pour le client.
Pour illustrer cela, sur les images ci-dessous, les éléments en bleu sont gérés par le client. En noir, les éléments gérés par le fournisseur de services :
Sur site
IaaS
PaaS
SaaS
L’excellente métaphore proposée par Hosting Advice, illustre le concept de manière peut-être plus claire pour les non initiés :
PIZZA AS A SERVICE
Fait maison
Sur site
Surgelée
IaaS
En livraison
PaaS
Au restaurant
SaaS
1.3 Infrastructure traditionnelle
On parle ici d’infrastructures matérielles et logicielles installées physiquement dans les locaux de l’entreprise.
C’est la méthode traditionnelle, qui existe depuis des dizaines d’anées, et elle implique des inconvénients clairs par rapport au cloud.
C’est la solution la plus chère, et elle demande le des ressources et compétences coûteuses pour:
- l’achat des équipements: serveurs et équipements réseaux, mais aussi les investissements très lourds liés à la mise en conformité du datacenter.
- l’installation et le paramétrage des équipements.
- la maintenance.
- l’évolutivité du matériel.
C’est cependant l’option la plus personnalisable, et celle qui peut offrir, dans l’absolu, les meilleures garanties en matière de confidentialité des données.
Voir plus bas pour les avantages et inconvénients du cloud
1.4 IaaS – Infrastructure as a Service
Dans ce modèle, le fournisseur de services fournit l’infrastructure de base: serveurs physiques, équipements réseaux, adresses IP, bande passante Internet, datacenter climatisé, etc.
Les clients pourront par la suite installer ce qu’ils veulent dessus, en fonction de leurs besoins:
- Un système d’exploitation spécifique: Windows server, ou une distribution de Linux par exemple.
- Un stack: un ensemble de solutions logicielles, installées sur le système d’exploitation.
Exemples de solutions IaaS
Avec Microsoft Azure et les solutions concurrentes, on ne soucie pas de l’achat et l’installation du matériel. On paye à la demande, et on choisit l’environnement logiciel de sa ou ses machines.
Les fournisseurs de solutions IaaS sont très nombreux. On peut par exemple nommer AWS, Rackspace, Linode, ou ici, DigitalOcean.
1.5 PaaS – Platform as a Service
Les solutions PaaS reprennent le principe de l’IaaS, à ceci prêt qu’elles ne permettent pas d’avoir la main sur l’OS.
Ce type de solutions est typiquement utilisé par les développeurs, qui peuvent se concentrer sur l’écriture de leur code, en déployant des machines rapidement.
Les offres PaaS sont d’ailleurs parfaitement aux projets Agile.
Exemples de solutions PaaS
Offres PaaS de la société Heroku.
Offre PaaS de Google, à travers Google App Engine.
1.6 SaaS – Software as a Service
On arrive à la partie la plus compréhensible peut-être pour le commun des mortels, pour la simple raison que la plupart des internautes utilisent des services SaaS.
On peut résumer les solutions SaaS par la mise à disposition d’un logiciel via Internet. Ainsi, au lieu d’être installé sur votre ordinateur, les logiciels en mode SaaS sont installés sur des serveurs disposés dans un ou plusieurs datacenters dans le monde, et sont donc accessibles via Internet.
C’est peut-être ici que l’offre est la plus vaste. En effet, la quasi majorité des logiciels que vous installez sur votre ordinateur ont des alternatives Cloud.
Exemples de solutions SaaS
Les outils Google Suite, ici Sheets
Les outils de gestion de projet comme Basecamp.
Les outils de gestion commerciale (facture, devis), comme Zoho Invoice.
Les CRM comme Salesforce.
1.7 Cloud public et cloud privé
Le cloud public fait référence à une infrastructure constituée de serveurs, applications, et d’une bande passante Internet, partagés par plusieurs entreprises, administrés par un fournisseur de service qui en est propriétaire.
C’est généralement la solution la moins chère.
Comme son nom l’indique, le cloud privé désigne une infrastructure dédiée à une entreprise. Celle-ci peut être installée dans un datacenter distant, ou sur site.
Le cloud privé est alors plus cher que le cloud public, mais offre des avantages supérieurs en matière de sécurité et de contrôle, car l’entreprise cliente peut modeler son cloud pour répondre à ses besoins précis, en matière de puissance de calcul et de stockage notamment.
2.1 Avantages
Si le cloud est si répandu aujourd’hui, et si les fournisseurs de services ajoutent régulièrement de nouvelles offres, c’est déjà parce qu’il y a beaucoup d’argent à gagner, mais aussi parce que les services cloud offrent de nombreux avantages.
Tour d’horizon ci-dessous.
Avantage N°1 – L’investissement de départ est bien moindre
Nous avons vu en partie 1 de ce guide que les investissements relatifs à la création, l’aménagement, et la gestion d’un datacenter sont substantiels.
De manière non exhaustive, créer son propre datacenter implique les coûts suivants:
- L’achat ou la location d’un local, dont la taille peut être importante en fonction des besoins.
- L’aménagement du local pour convenir aux besoins d’un datacenter: systèmes de refroidissement, d’alimentation de secours en panne, et de sécurité pour gérer l’accès des personnes autorisées.
- L’achat, l’installation et le paramétrage de serveurs, ainsi que des armoires informatiques pour les héberger.
- L’achat de bande passante auprès d’un FAI
- Les salaires de personnes compétentes pour administrer les serveurs.
- L’achat des licences des OS et logiciels utilisés.
- Le coût de l’électricité nécessaire au fonctionnement des machines.
- Etc.
Bien sûr, toutes les entreprises n’ont pas besoin d’un datacenter comme celui qui est illustré dans la photo ci-dessus.
Mais même pour les besoins plus modestes, les coûts matériels, logiciels et humains restent importants.
Avantage N°2 – Vous ne payez que ce dont vous avez besoin
Une entreprise qui investit dans un datacenter risque de se trouver dans un de ces deux cas:
- la capacité de calcul et/ou de stockage a été surdimensionnée.
- la capacité de calcul et/ou de stockage a été sous dimensionnée.
Avec le cloud, il est possible de commencer avec une offre adaptée à des besoins modestes, et augmenter sa capacité quand les besoins augmentent, souvent de manière instantanée.
C’est valable à la hausse et à la baisse, pour accompagner la croissance d’une entreprise sur le moyen/long terme, ou pour les pics d’activités, liés par exemple à Black Friday ou aux fêtes de fin d’année.
Avantage N°3 – Les solutions cloud sont souvent plus fiables
Les fournisseurs de services cloud réputés offrent des garanties en terme de fiabilité, difficiles à imiter pour une entreprise lambda:
- Ils ont de l’expérience dans l’administration et la gestion d’un parc de machines, ce qui veut dire qu’ils connaissent les bonnes pratiques pour mettre en place et maintenir un système performant.
- Ils ont souvent des accès Internet de secours, vers lesquels ils basculent automatiquement en cas de défaillance.
- Il y a une équipe sur place 24H/24 et 7J/7, pour intervenir en cas de besoin.
Encore une fois, bien que tout cela soit techniquement possible pour une entreprise lambda, les coûts sont impliqués sont très importants.
Avantage N°4 – Les services sont accessibles depuis n’importe où
Si on compare un logiciel accessible via le cloud, ou un logiciel accessible uniquement depuis les locaux d’une entreprise, l’avantage de la mobilité est clairement en faveur de la première option.
Avec une solution cloud :
- un salarié peut travailler de chez lui
- un manager peut suivre la performance de ses équipes, alors qu’il est en déplacement.
Par souci d’honnêteté, précisons quand même que de nombreuses entreprises rendent ces actions possibles depuis quelques années déjà, sans cloud, via VPN.
Mais c’est quand même un avantage majeur du cloud.
Avantage N°6 – La collaboration est facilitée
Les avantages en termes de mobilité couplés avec les nombreuses fonctionnalités en matière de collaboration dans le cloud impliquent un travail en équipe plus efficace, même si les collaborateurs sont dans différentes parties du monde.
Prenons l’exemple d’une entreprise qui commercialise ses produits à une clientèle répartie dans toute la France.
Avec un CRM dans le cloud, il est par exemple possible de tenir une fiche client où toutes les interactions avec les différents services de l’entreprise sont centralisées, même si ceux-ci sont à des milliers de kilomètres l’un de l’autre: le service commercial en France, le SAV à l’étranger par exemple.
Avantage N°7 – Pas besoin de se soucier des mises à jour
Dans les modèles SaaS, le client ne se soucie de rien, il utilise simplement son outil.
Dans le modèle PaaS, le client doit veiller aux mises à jour liées aux logiciels utilisés, mais ne se soucie pas des mises à jour de l’OS.
En Iaas, les mises à jour sont à la charge du client, mais le point suivant lui apporte quand même un avantage substantiel.
Avantage N°8 – Pas besoin de se soucier de l’évolutivité du matériel
Les possibilités et la puissance des équipements informatiques évoluent très vite. C’est donc une bonne nouvelle que c’est le fournisseur de services qui fait évoluer son matériel.
Bien sûr, ce service n’est pas gratuit réellement, car il est inclut dans le calcul des prix de vente des services.
Mais à comparer avec une entreprise qui fait évoluer elle-même les performances de son matériel, l’avantage est là encore en faveur du cloud.
Avantage N°9 – Le plan de reprise en cas de sinistre est géré par le fournisseur de services cloud
Les sinistres comme les incendies, ou les catastrophes naturelles sont inévitables. En choisissant une (bonne) solution cloud, vous avez l’assurance de récupérer vos données en cas de problème.
Cela passe notamment par la sauvegarde externalisée, c’est à dire dans un lieu différent du datacenter principal, qui évite les pertes de données définitives si le datacenter principal est touché par un sinistre.
Cela passe aussi par des générateurs de secours, pour éviter au maximum les arrêts de service dus à une panne d’électricité.
Mettre en place un tel système impose des investissements lourd, mais dans une solution cloud, c’est le fournisseur qui les prend en charge: vous ne payez que votre abonnement.
Avantage N°11 – Une puissance de calcul et des possibilités de stockage presque illimitées
Une entreprise qui a son propre datacenter, et dont les besoins augmentent, peut augmenter la puissance de ses machines ou leur capacité de stockage:
- en ajoutant des nouveaux serveurs.
- en ajoutant plus de barrettes de mémoire RAM.
- en ajoutant des processeurs supplémentaires.
- en ajoutant des disques durs de plus grande capacité.
Le coût pour ce faire est encore une fois important, mais en plus de ça, les possibilités d’amélioration seront à un moment donné limité par:
La taille du datacenter: au bout d’un moment, il n’y a simplement plus de place.
La capacité d’évolution des matériels: au bout d’un moment, quand on a utilisé tous les espaces disponibles pour accueillir des barrettes de RAM, ou quand on a utilisé l’ensemble de l’espace disponible dans une armoire rack, il n’y a plus de place pour l’évolution.
A l’inverse, les datacenters des professionnels du cloud, qui en possèdent souvent plusieurs, sont conçus pour l’évolutivité, ce qui fait qu’en quelques clics, une entreprise peut faire évoluer son infrastructure cloud de manière quasi illimitée, bien souvent instantanément.
Avantage N°12 – Vous pouvez démarrer presque immédiatement
Créer un datacenter, ou de manière plus modeste, aménager une salle informatique avec un ou quelques serveurs, prend du temps.
Il faut négocier auprès des fournisseurs de matériels, attendre que les serveurs soient livrés, puis ensuite installer et paramétrer le tout.
Avec le cloud, vous pouvez bénéficier de la puissance de calcul, du stockage, et des applications souhaitées quelques minutes seulement après avoir passé commande.
2.2 Inconvénients
Nous avons vu que le cloud offre de nombreux avantages, mais il y a comme souvent un revers à la médaille:
Inconvénient N°1 – Les services peuvent être indisponibles
Oui, je vous disais en avantage N°3 plus haut que les solutions cloud sont fiables.
En disant maintenant que les services peuvent parfois être down, c’est à dire indisponibles, je ne me parjure pas vraiment.
En effet, les fournisseurs de services proposent un contrat de garantie de service, SLA en anglais, qui prévoit un certain pourcentage de disponibilité du service dans le mois.
Par exemple, Amazon Web Services propose pour son offre IaaS EC2, une garantie de disponibilité de 99,99%.
Ils s’engagent donc à avoir moins de 5 minutes d’indisponibilité dans le mois.
Cependant, il arrive parfois que les périodes d’indisponibilité excèdent 5 minutes. Dans ce cas, AWS prévoit des compensations tarifaires :
Bien que cela constitue un réel inconvénient, il convient quand même de mettre ça en perspective par rapport à une solution sur site.
En effet, les installations physiques, sur site, ne sont pas non plus imperméables à la panne.
Inconvénient N°2 – Pas d’Internet, pas de cloud
Le point précédent concernait les indisponibilités liées à des pannes diverses, imputables au fournisseur de services.
Il faut ajouter à cette problématique le fait que si vous utilisez des services cloud, et que l’accès Internet que vous contractez auprès d’un FAI tombe, vous ne pourrez plus accèder à vos services.
Cela est donc à prendre en considération, mais une solution palliative est de souscrire un abonnement avec un second opérateur, pour mettre en place une liaison de secours, en cas de panne de la liaison principale.
Inconvénient N°3 – Vos données ne sont pas dans vos locaux
Nous avons vu dans notre guide des modèles économiques sur Internet que les données ont une valeur très importante.
De ce fait, il peut être effrayant pour certaines entreprises d’externaliser leurs données.
Nous parlons ici des risques suivants;
- Les mauvaises manipulations, entraînant la perte de tout ou partie des données.
- Le piratage, qui peut entraîner le vol des données.
La problématique est réelle, et même les grandes entreprises, comme Yahoo, Ebay, ou encore Uber en ont été victimes.
Selon Breachlevelindex, le nombre d’enregistrements de données compromises pour la seule année de 2017 dépasse 2,6 milliards :
C’est pourquoi un grand nombre d’entreprise choisit précisément les données externalisables, et celles qui doivent rester sur site.
Mais il convient quand même de garder à l’esprit que même les données sur site ne sont pas à l’abri à 100%.
3.1 Les Etats
L’Etat n’est peut-être pas le premier acteur du cloud auquel vous vous attendiez.
Mais concrètement, sans volonté de l’Etat d’investir dans des infrastructures Internet dans leurs territoires, le cloud n’est pas possible, ni pour les fournisseurs, qui ne pourront pas distribuer leurs services, ni pour les clients, qui ne pourront pas accéder aux services en question.
Et parmi les éléments sous responsabilité de l’Etat, Il n’y a pas que la qualité des infrastructures qui impactent le cloud computing.
Selon The Software Alliance, un groupement qui a pour mission de promouvoir les enjeux du software dans le monde, et son étude annuelle Global Cloud Computing Scorecard 2018, l’Etat influence aussi le marché du cloud computing à travers les éléments suivants:
- La réglementation de matière de protection des données.
- La protection de la propriété intellectuelle.
- Les actions de lutte contre la cybercriminalité.
- L’harmonisation de la réglementation au regard des standards internationaux.
- Le statut des Etats en ce qui concerne l’économie de marché.
3.2 Les fournisseurs d’accès à Internet
Encore une fois, pas de cloud sans accès Internet.
Les FAI du monde entier sont donc des acteurs indissociables du cloud.
En france, les FAI se répartissent le marché comme suit: (source)
3.3 Les fournisseurs de services cloud
Comme cela est vrai dans d’autres domaines du business sur Internet, le marché est dominé par 3 grands acteurs:
D’après les résultats de cette étude, réalisée par Canalys, ces 3 acteurs rafflent à eux 3 plus de la moitié du marché total mondial.
AWS est l’acronyme d’Amazon Web Services. Oui, il s’agit bien du même Amazon où vous avez peut-être déja fait vos achats.
En utilisant leur expérience en matière d’hébergement à haute disponibilité, nécessaire pour faire tourner leur site ecommerce, et en commercialisant toute une large gamme d’offre cloud, Amazon est devenu leader mondial des solutions IaaS et PaaS.
La liste des services proposés par AWS est longue :
3.4 Les éditeurs de logiciel
Avec l’explosion du marché, ce n’est pas une surprise que les éditeurs de logiciels historiques se tournent vers le cloud.
La quasi totalité des secteurs d’activité est touchée par ce phénomène. Comprendre par là que tous les logiciels de tous types ont maintenant une offre SaaS.
3.5 Les fournisseurs de matériels et logiciels pour datacenter
Ils ne sont peut être pas dans vos locaux, mais ils sont bien dans un datacenter quelque part dans le monde : les différents équipement informatiques tels que les serveurs sont indispensables aux solutions cloud.
Ainsi, les fournisseurs divers des datacenter mangent eux aussi une part du gros gâteau qu’est le cloud.
C’est sur des serveurs que sont installées les solutions cloud. Ici, l’offre rack de Dell.
Les onduleurs sont aussi une partie importante d’un datacenter. Ici, l’offre de la société Eaton.
Enfin, différents logiciels sont utilisés dans les datacenter, notamment les logiciels de supervision, à l’image de l’offre de la société ABB.
3.6 Les clients
Sans Internet, pas de cloud, mais sans clients non plus.
Tant au niveau des entreprises que des particuliers, la demande est forte, et s’accroît d’année en année.
Les entreprises utilisent les solutions cloud pour tous types de besoins métiers, ou pour des tâches auparavant réservées aux logiciels installés directement sur ordinateur, comme les outils de bureautique.
Quant aux particuliers, ils utilisent aussi le cloud pour des solutions de bureautique, mais aussi pour stocker différents fichiers, allant des photos de leurs smartphones, aux documents importants en tous genres.
4.1 L’intelligence artificielle
On parlera à priori bientôt d’AIaaS, pour Artificial Intelligence as a Service.
Vous n’êtes sans doute pas étranger aux applications existantes de l’intelligence artificielle, comme les voitures autonomes, Google Duplex, ou encore les outils de médecine prédictive.
Une véritable bataille est menée actuellement par des entreprises et entrepreneurs du monde entier, pour êtres les premiers à mettre en place des applications à l’intelligence artificielle.
Seulement voilà, l’intelligence artificielle, et le machine learning, ne sont pas accessibles à tous.
Il y a donc fort à parier que des entreprises spécialisées dans le domaine mettront à disposition du public, dans le cloud, et contre rémunération bien sûr, leur plateforme d’intelligence artificielle.
Comme pour tout ce qui est lié à l’IA, les applications sont nombreuses, et touchent tous les domaines de la société, et du monde des affaires.
On peut donc imaginer des IA dans le cloud, qui pourront par exemple:
- Aider à la vente, en indiquant par exemple les meilleurs moments pour contacter un prospect.
- Optimiser la gestion financière d’une entreprise.
- Optimiser les investissements en bourse, en indiquant les meilleurs placements, au meilleur moment.
Et ce ne sont là que quelques exemples qui sont sortis de mon chapeau en moins d’une minute.
L’IA est un domaine très vaste, et est promise de révolutionner le monde dans lequel nous vivons.
Pour des exemples d’applications de la technologie à notre vie de tous les jours, vous pouvez consulter ces articles :
4.2 Des liaisons Internet plus rapides
Selon la loi de Jakob Nielsen, la vitesse de l’accès Internet d’un utilisateur final augmentera de 50% tous les ans.
Dans la pratique, c’est plus ou moins le cas depuis le début des années 80, et c’est important pour le cloud computing.
En effet, notre consommation de services Internet n’est plus du tout la même qu’à ses débuts, et l’arrivée de nouveaux services est dépendante de la capacité des utilisateurs à y accéder.
Les débits Internet du futur
Quand la 4G peut théoriquement atteindre 100 Mb/s, la future 5G est annoncée comme pouvant dépasser 10 Gb/s, soit 10 000 Mb/s.
Ça laisse réveur hein ?
Que dites-vous alors de cette fibre optique, loin d’être déployée certes, qui peut atteindre 10 Pb/s, soit, tenez vous bien, 10 MILLIONS de gigabits par seconde ?
4.3 Internet of Everything (IoE)
L’IoE est un autre des changements profonds vers lequel notre société se dirige.
Selon Cisco, l’Internet of Everything aura des implications dans toutes les façettes de notre société, pour les particuliers, et pour les entreprises.
Marketing
Le rêve de tout département communication, c’est de pouvoir proposer le bon message, à la bonne personne, au bon moment, et sur le bon appareil.
Les applications existent déjà, à l’image de la startup française Feeligreen, qui a créé un appareil connecté qui traite les rides et la cellulite.
L’appareil en question collecte des données quant à l’utilisation du produit, et envoie en retour des conseils personnalisés.
C’est quoi le rapport avec le cloud ?
C’est très simple : pour que ce type de système fonctionne, il faut que l’objet soit connecté à Internet, et communique avec un logiciel installé quelque part dans le monde. On parle bien de cloud donc.
Secteur médical
98% de la santé, aujourd’hui, concerne le curatif.
Ainsi, de nombreuses startup œuvrent pour orienter les soins médicaux vers le préventif, en amont de la détection des maladies.
Entre autres choses, il s’agira alors de surveiller l’état de santé des patients en temps réel, et à distance.
Et bien plus
Les applications de l’IoE ne se limitent pas au marketing et au secteur médical, bien au contraire.
Les exemples sont très nombreux, et le business autour de l’IoE est attendu comme étant gigantesque, tant il touche des facettes diverses de notre société.
Pour plus d’exemples :